Retour sur le quatrième week-end du festival

Tout au long de la semaine, au Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon, les spectateurs ont été enthousiasmés par les "mélancoliques et captivantes Songs" (Emmanuel Deroeux, Olyrix) de Lucile Richardot et de l'Ensemble Correspondances, dans un univers très foisonnant et imaginatif mis en scène par Samuel Achache.

Vendredi soir, dans une abbatiale spécialement mise en lumière pour l'occasion, Les Ombres ont joué en recréation mondiale la Sémiramis de Destouches,"sans doute l'événement de cette édition 2018 du festival d'Ambronay" (Antonio Mafra, Le Progrès).

Samedi, une pluie d'étoiles a embrasé le ciel d'Ambronay grâce à la Journée cosmique parrainée par Hubert Reeves. Les délicates mélodies d'Heavenly Fantasy jouées par Hopkinson Smith ont résonné dans l'abbatiale en milieu d'après-midi, puis se sont envolées vers les cieux, guidées par celles du Concert Étranger dirigé par Itay Jedlin dans Conversation avec le Ciel.
Sous le chapiteau, 400 curieux se sont pressés pour entendre Hubert Reeves, puis le soprano ensoleillé de Mariana Flores accompagné par Quito Gato dans Estrellas Argentinas. À la nuit tombée, dans une abbatiale éclairée par les douces lueurs de quelques bougies, le Sollazzo Ensemble a offert un somptueux récital nocturne.

Dimanche, l'ensemble eeemerging Il Quadro Animato a livré en musique sa vision de l'Europe des Lumières, puis dans le chapiteau, la Compagnie Beaux-Champs nous a emmenés à l'époque du Roi Soleil dans Louis XIV et ses arts.
Giulio Prandi, à la tête du Coro e Orchestra Ghislieri, a clôturé le Festival avec majesté grâce à l'étonnante musique du napolitain Niccolò Jommelli et une brillante première audition française de la Messe en ré majeur de Pergolèse dans Opera Sacra.